Synthèse du colloque - Tonio Passlik

Henryk Hollender : Stratégies des bibliothèques pour attirer les publics en Pologne

Angelika Koesling : Les Petits déjeuners internationaux

Olivier Moeschler : Fontaines de connaissance ou musées du livre

Fontaines de connaissance ou musées du livre, Les bibliothèques municipales vues par les non-usagers

Olivier MOESCHLER
Observatoire Science, Politique et Société (Université de Lausanne) et Section Politique, culture et médias (Office fédéral de la statistique)


1. Introduction: trois enquêtes pour une charte d’accueil

Les BM à Genève:
  • 7 bibliothèques,
  • 1 médiathèque, 1 établissement dédié au sport,
  • 2 discothèques, bibliobus, 1 service à domicile,
  • 1 service de prison
  • 190 collaborateurs/trices
  • 620’000 documents en libre accès
  • 50’000 inscrits, 500’000 visites et 1.6 mios
  • prêts annuels (7’600 prêts par jour)
  • 270 animations culturelles par an
Trois enquêtes pour une charte d’accueil :
  • 53% de la population genevoise a fréquenté dans les 12 derniers mois une « bibliothèque » (sondage MIS Trend juin-juillet 2004, 800 personnes de 15 à 74 ans dans le canton de Genève)
  • Non-public récent: 47% de la population

  1. Pourquoi ces personnes ne fréquentent-elles pas les bibliothèques municipales ?
  2. Comment devient-on un non-usager de bibliothèques ?
  3. Que pourrait-on envisager pour faire (re-)venir ces personnes en bibliothèque ?


2. Contexte: les non-usagers de bibliothèques, un objet peu usuel

Statistiques nationales : PCF 1997, non-public récent des bibliothèques :

69% de la population française (Paris: 49%)

Bertrand et al. (2001) sur usagers BM Maresca (2006), Maresca et al. (2007)

Donc :
  1. On ne sait que peu de choses sur les non-usagers de BM
  2. Une population peu connue et centrale
  3. Lacune (Poissenot, 2002) : intérêt de « travaux Sociologie de la culture: remise en question notion de « non-public » (Ancel et Pessin, 2004)

3. Méthode et approche : une démarche à l’écoute des acteurs

Approche ouverte et exploratoire
Méthode qualitative, compréhensive
  • questionnaire-grille d’entretien
  • une vingtaine de questions rel. ouvertes
  • 5 à 6 thèmes et profil sociodémographique
  • « portraits » (Lahire, 2004) et synthèses par quartiers
> Comprendre de l’intérieur, recueillir la parole


Problématique de la démocratisation culturelle

Thématiques et axes d’analyse:
  • accueil
  • représentations: raisons, offre, fonction, image
  • non-usagers absolus et ex-usagers
  • le « deficit model » (degré de notoriété)
  • loisirs en général
  • usage potentiel ou futur des BM

4. Dispositif d’enquête : une ville et douze zones

12 établissements ou quartiers :

• Bibliothèque de la Cité (2 groupes)
• Bibliothèque des Eaux-Vives
• Bibliothèque de la Jonction
• Bibliothèque des Pâquis
• Bibliothèque de la Servette
• Bibliothèque Saint-Jean
• Bibliothèque et discothèque des Minoteries
• Discothèque de Vieusseux
• Bibliothèque des Sports
• Quartier de Champel
• Bibliobus (Plan-les-Ouates et Grand-Saconnex)

une vingtaine d’entretiens par zone
usagers du quartier

5. Résultats. Tendances générales

Le non-usager de bibliothèques n’existe pas!


Certes tendances statistiques, globales…
…mais aussi forte hétérogénéité des profils
Dans tous les milieux, toutes les professions, toutes les nationalités et tous les âges, on a
de « bonnes » raisons de ne pas fréquenter de bibliothèque

> Le non-public des BM est pluriel!

5. Résultats. Raisons de la non-fréquentation

• L’accueil n’est pas un problème!
• Manque de temps (agenda / horaires…)
• Autres activités (sport…)
• Terminé sa formation (besoin; argent)
• Manque intérêt lecture; envie posséder livre
• Question de la langue (« culture »)
• Image de la bibliothèque (silence, etc.)
• Eloignement (jeunes / plus âgés)

> Un ensemble de facteurs, situation de vie

5. Résultats. Degré de notoriété, accès


• La moitié des personnes ne savait pas qu’il existait une bibliothèque dans ce quartier
• Dépend du quartier, de l’établissement
• BM souvent difficiles à trouver (absence de signalisation bâtiment, entrée et/ou voie d’accès)
• Aspect extérieur


5. Résultats. Perception de l’offre des BM

• Livres: multiplicité titres et diversité domaines semblent connues
• Services plus récents ou autres souvent mal voire pas connus (disques, DVD, Internet)
• Forte pratique des différents loisirs et supports à domicile


5. Résultats. Fonction d’une bibliothèque


• Considérée comme fondamentale, centrale
« ouvrage de référence », « fontaine de connaissances »
• Gratuité, accès généralisé
« cultiver les gens »
• Une fonction élargie…
« offrir des loisirs », « divertissement »
• …voire sociale
un « espace de rencontres »
• Une certaine distance
un « musée du livre »…


5. Résultats. Avantages et désavantages des bibliothèques

• Un certain nombre d’avantages…
- le calme, possibilité de travailler
- trouver des livres non disponibles dans les commerces
- pouvoir feuilleter, âner
• …mais aussi de désavantages
- délais, attente à l’accueil, déplacement, classification
- absence de nouveautés ou best-sellers
- choix restreint ET lacune dans domaine pointu
- ambiance studieuse, silence (« c’est mort », « vieux »)
- manque d’animation ET foule

5. Résultats. Premier mot qui vient à l’esprit


• Le premier mot est… « livre »!
et: « lire », « lecture », « bouquin »…
• Et…:
« silence », « renfermement », « vieillot », « pénible »
« obligation », « délai », « chercher / rapporter »…
• …mais aussi:
« connaissance », « savoir », « recherche », « culture »,
histoire »…


5. Résultats. Image des bibliothécaires

• En général une femme:…
« cultivées », « serviables », « disponibles », « jolies filles »
« petites souris méticuleuses et méthodiques »…
ET/MAIS
…« rats de bibliothèque »; « sévères », « austères »,
« strictes », « lunettes », « chignon très serré », « vieilles
filles à tendance religieuse », « psychotiques du
rangement », « frustrées par la vraie vie »…
…voire simplement: « chut! »

>Une image un peu vieillotte, à dynamiser…

5. Résultats. Rapport à la lecture et au livre

• La lecture:
- (« lire, ça me gave! »)
- ne pas fréquenter de bibliothèque ne pas lire!
• Les livres:
- importance de posséder les livres, même non lus): « on s’y
attache », « trésors »)
- liberté, disponibilité (« le savoir à portée de main »)
- durabilité (« culture indestructible »)
- prestige (« décoration », « ça fait joli », « impressionner
ses invités »)

> Le livre comme objet

5. Résultats. Propositions d’offre pour les BM


• Proposer des nouveautés, présentation de livres nouveaux
• Un fonds plus complet
• Offre plus large : presse, nouveautés, supports électroniques, livres
d’images
• Possibilité de livraison à domicile
• Possibilité de commander à distance (« que la bibliothèque vienne à moi »)
• Possibilité d’effectuer des recherches à la maison, sur l’Internet (surtout les jeunes)
• Horaires plus flexibles, notamment ouverture à midi
• Plus de souplesse concernant les délais de retour
• Une classification plus facile à comprendre
• Accueil : plus de convivialité, donner envie d’y entrer et d’y rester, être moins austère, proposer un lieu plus vivant, une décoration plus joyeuse
• Plus de disponibilité pour aider dans les recherches
• Un coin café, un coin café-lecture, voire un « bistrot-bibliothèque » où l’on pourrait « boire un verre et échanger ses impressions sur les livres »
• Une machine à café, un distributeur
• Un coin canapé
• Un coin fumeur (plusieurs personnes ont évoqué le fait qu’ils aiment fumer en lisant)
• Un cybercafé
• Un tea-room
• Des salles où l’on peut parler à haute voix
• Une « ambiance feutrée »
• Des expositions plus variées, des petites expositions en relation avec le livre
• Des débats, des lectures, avec des personnalités ; inviter des auteurs
• Des journées à thème
• Ou alors des nocturnes
• De la musique, des concerts
• Des films (voire : des films tirés de romans)
• Possibilité d’acheter sur place les livres qui ont plu
• Une garderie, un « coin où l’on peut parquer les enfants et choisir tranquillement »
• Proposer des jeux vidéo, notamment pour attirer les jeunes
• Une affiliation gratuite
• D’une manière générale, prendre plus en compte les besoins des usagers
• Mieux cibler le public
• Plus de livres en langues étrangères
• Certains parlent de la visibilité, à améliorer ; faire de la publicité, notamment dans les écoles.


6. Conclusion: les bibliothèques, un problème d’image(s) ?

Etudier le non-public des bibliothèques :

> mieux comprendre son double, le public
> mieux cerner les logiques de la non-fréquentation


Un problème d’images :

• au sens premier
notoriété, localisation, réseau
• représentations
chaîne de significations, « ennemis symboliques »

Transformer les « ennemis symboliques » des bibliothèques en « alliés » :

un lieu, déplacement, autres usagers --> centralité, sociabilité
une perte de temps --> du temps pour soi, du temps gagné
le silence --> le calme
bibliothécaires « aigries, renfermées » --> bibliothécaires ouvertes
impossibilité d’acheter un livre --> absence d’obligation d’achat
posséder un livre --> s’approprier son contenu
livre --> lecture
ne plus vouloir être en formation, à l’école --> pouvoir encore apprendre
la bibliothèque comme musée --> la bibliothèque comme laboratoire
Culture --> culture-loisirs, culture-appartenance.



Merci de votre attention
Olivier.Moeschler@unil.ch


Références

  • Ancel, P. et Pessin A. (2004). Les non-publics. Les arts en réceptions. Paris, L’Harmattan.
  • Bazin P. (2000). « Bibliothèque publique et savoir partagé ». In BBF, t. 45, n. 5, pp. 48-52.
  • Bertrand A.-M., Burgos M., Poissenot Cl. et P rivat J.-M. (2001). Les bibliothèques municipales et leurs publics. Pratiques ordinaires de la culture. Paris, Bpi / Centre Pompidou.
  • Bourdieu P. (1979). La Distinction. Critique sociale du jugement. Paris, Ed. de Minuit.
  • Callon M. (1986). « Eléments pour une sociologie de la traduction. La domestication des coquilles Saint-Jacques et des marins pêcheurs de la baie de Saint-Brieux ». In L’Année sociologique, n. 36, pp. 170-208.
  • Cellule étude et projets (2006). Bibliothèques et discothèques municipales de la Ville de Genève. Genève, Département des affaires culturelles, Ville de Genève.
  • Chaintreau A.-M. et Lemaître R. (1993). Drôles de bibliothèques. Le thème de la bibliothèqu e dans la littérature et le cinéma. Paris, Ed. du cercle de la librairie.
  • Donnat O. (1994). Les Français face à la culture. De l'exclusion à l'éclectisme. Paris, La Découverte.
  • Donnat O. (1998). Les pratiques culturelles des Français. Enquête 1997. Paris, La Documentation française.
  • Grignon Cl. et Passeron J. -Cl. (1989). Le savant et le populaire. Misérabilisme e t populisme en sociologie et en littérature. Paris, Gallimard / Seuil.
  • Lahire B. (2004). La culture des individus. Dissonances culturelles et distinction de soi. Paris, La Découverte.
  • Maresca B. (2006). « La fréquentation des bibliothèques publiques a doublé depuis 1989 ». In CREDOC Consommation et modes de vie, n. 193, mai.
  • Maresca B., Evans C., Gaudet F. (200 7). Les bibliothèques municipales en France ap rès le tournant Internet. Attractivité, fréquentation et devenir, Paris, Ed. de la BPI.
  • MIS Trend (2004). Enquête sur les pratiques culturelles dans le canton de Genève. Lausanne.
  • Moeschler O. (2006). Vous avez dit ‘bibliothèque’ ? Enquête sur les non-usagers des bibliothèques municipales à Genève, Rapport final, Genève, HEG Haute école de gestion.
  • Moeschler O. (2007). « ‘Fontaines de connaissance’ ou ‘musées du livre’ ?... Les bibliothèques municipales selon leurs non-usagers », in RESSI Revue électronique suisse de science de l’information, n. 6, octobre.
  • Poissenot Cl. (2001). « Penser le public des bibliothèques sans la lecture ? ». In BFF, t. 46, n. 5, pp. 4-12.
  • Poissenot Cl. (2002). « Le réel et ses analyses ». In BBF, t. 47, n. 1, pp. 19-20.
  • Poissenot Cl. (2003). « Non-publics des bibliothèques et missions des BDP : réflexions à partir du cas de la Meuse ». Journées d’étude de l’ADBDP Association des directeurs de bibliothèques départementales de prêt (www.adbdp.asso.fr/association/je2003/poissenot.htm)
  • Revue électronique suisse de science de l'information RESSI

Nicole Heckel : Bibliothèque et handicap

Xavier Galaup : Web 2.0 et bibliothèques

Ralf Eisermann : Bibliotheken im Radio und im Kino

Sehr geehrte Damen und Herren, liebe Kolleginnen und Kollegen

Öffentliche Bibliotheken sind moderne Einrichtungen, die neben Büchern auch neue Medien zur Verfügung stellen. Sie sind untrennbar mit Bildung und Wissen verbunden, bieten Internet-Anschlüsse, Auskunft und Beratung und bemühen sich um einen professionellen Service in einer anregenden und freundlichen Umgebung. Sie sind Orte der Kultur und Begegnung.


Die Frage ist nur: Wie viele der Menschen in unseren Einzugsgebieten kennen uns? Und wie viele Menschen erreichen wir?

Die Zahl der Entleihungen der Stadtbibliothek Offenburg hat sich beispielsweise in den letzten 10 Jahren fast verdoppelt. Dennoch werden bei knapp 59.000 Einwohnern und 553.000 jährlichen Entleihungen nur 9,5 % der Einwohner Offenburgs erreicht. Und trotz zunehmender Anzahl der Entleihungen bleibt die Anzahl der Benutzer konstant.


Die Leiterinnen und Leiter der öffentlichen Bibliotheken des Ortenaukreises - genauer gesagt der Bibliotheken in Achern, Haslach, Kehl, Lahr, Oberkirch, Offenburg und Rheinau – treffen sich seit einigen Jahren regelmäßig zum gegenseitigen Erfahrungsaustausch.


Im vergangenen Jahr entschlossen wir uns, erstmals eine gemeinsame Werbeaktion für unsere Bibliotheken zu starten. Doch welche gemeinsame Aktion bot sich an?


Warum Radiowerbung?



Radio hören ist fester Bestandteil des Tagesablaufs.

Fast 80% der Bürger werden jeden Tag übers Radio erreicht. Ob beim morgendlichen Aufstehen, im Bad und beim Frühstück, über die Autofahrt zur Arbeit, tagsüber am Arbeitsplatz, bei der Hausarbeit – das Radio ist an fast jedem Ort Tagesbegleitmedium. Radiohörer sind an ihre Sender sehr gebunden und Zapping findet kaum statt. Durchschnittlich verfolgen die Hörer täglich 1,6 Radioprogramme, die sie im Schnitt über vier Stunden verfolgen. Die klare musikalische Ausrichtung der Sender auf spezifische Zielgruppen führt zu klar profilierten Hörerstrukturen. Für den Transport eines Radiospots kann der jeweilige Sender nach Profil, Reichweite und Wirtschaftlichkeit ausgewählt werden.

Noch im Jahr 2000 war das Radio das reichweitenstärkste Medium. Erst danach wurde es vom Fernsehen abgelöst. Die Nutzungszeit betreffend, ist das Radio jedoch weiterhin das über den Tag hinweg am längsten genutzte Medium. Von daher ist das Radio für Werbeaktionen sehr interessant, zumal Radiowerbung im Verhältnis zur Print- oder TV-Werbung relativ günstig ist.

Unser Ziel war, mit mehreren aufeinander abgestimmten Werbespots einen im deutschen Bibliothekswesen bislang ungenutzten Weg der Öffentlichkeitsarbeit zu beschreiten. Bei unseren Recherchen stießen wir lediglich auf eine Radio-werbung eines österreichischen Bibliotheksverbands. Es handelte sich hierbei um die bundesweite Aktion „Österreich liest. Treffpunkt Bibliothek“. In Zusammenarbeit mit dem ORF wurden insgesamt 15 Spots im Abendprogramm ausgestrahlt. Unsere Spots sollten primär das Image einer modernen, aktiven und selbstbewussten Bibliothek vermitteln. Und es war uns wichtig, die Spots innerhalb kurzer Zeit mehrmals täglich zu senden, um möglichst viel Aufmerksamkeit zu erzeugen.

Aus Kostengründen entschlossen wir uns, einen Spot zu entwickeln, welcher nicht länger als 25 Sekunden war.

Ich bat den Fachbereich Medien und Informations-wesen der Offenburger Fachhochschule um Unterstützung. Ein Student des Seminars „Klang und Design“, David Zschocke, hatte Interesse an unserem Projekt. Er informierte uns, stand uns beratend zur Seite und dokumentierte das Projekt nachträglich in einer Studienarbeit, aus der ich teilweise zitiere.

Wir wollten also einen Spot produzieren, der auffällig und seriös, informativ aber nicht langweilig, peppig, aber nicht zu aufdringlich war. Außerdem wollten wir Menschen aller Gruppierungen ansprechen. In der Werbesprache gesagt, mussten wir mit dem Spot Aufmerksamkeit und Interesse erzeugen, emotionalisieren, informieren und einen Anreiz zur Erinnerung mittels Geräuschen schaffen. Bevor wir die Texte erstellen konnten, setzten wir uns mit den wesentlichen Formen eines Radiospots auseinander. Aufgrund unserer finanziellen Mittel entschieden wir uns für die Normalform bzw.


den klassischen Radiospot.

Er hat eine Dauer von ca. 20 bis 30 Sekunden und wird mit anderen Werbespots zusammen innerhalb eines Werbeblocks gesendet.

Eine intensivere Wirkung soll der teurere Tandem-Spot haben, der aus zwei zusammengehörenden Elementen besteht, die innerhalb eines Werbeblocks - durch mindestens einen anderen Spot für ein anderes Produkt unterbrochen- gesendet werden. Die Anordnung eines solchen Tandem-Spots besteht entweder aus einem kurzen Teaser mit anschließendem Haupt-Spot oder aus einem Haupt-Spot mit gefolgtem Reminder. Der Teaser weckt das Interesse der Hörer und verweist auf den Haupt-Spot. Der Reminder ist der nachfolgende kürzere Teil eines Tandem-Spots, der die Aussage des Hauptspots wiederholt.

Der ebenfalls teurere Single-Spot wird nicht als Teil eines Werbeblocks gesendet, er steht für sich allein im laufenden Programm. Beim Live-Spot oder Live-Reader wird der Werbetext von einem Mitglied der Redaktion verlesen und erhält dadurch mehr Glaubwürdigkeit durch den erzeugten Nachrichtencharakter.

Dem Live-Interview wird eine ähnliche Bedeutung zugesprochen. Wir hatten zuerst die Idee, unsere Benutzer zu interviewen, um möglichst viele positive und vielschichtige Meinungen authentisch im Spot zu präsentieren. Wir hätten –wortwörtlich betrachtet- viele „Fürsprecher“ präsentiert. Und durch die verschiedenen Dialekte hätten wir die Information auch stark emotionalisiert. Diese Idee scheiterte letztlich aber am damit verbundenen hohen technischen Aufwand von qualitätsvollen Interviews.

Nun stellte sich die Frage der musikalischen Komponente.

Mit Musik können Emotionen natürlich sehr gut erzeugt werden, aber durch die zeitliche Begrenzung des Spots und der Fülle an Klanginformationen wirkt der Spot schnell überladen und wird damit uninteressant für den Hörer. Zudem stellt sich die Frage der Urheberrechte.

Jingles werden im Gegensatz zur Musik sehr oft eingesetzt. Sie sind kürzer und haben meist nicht die Komplexität eines Musikstücks. Diese einfachen Melodien übermitteln verschiedene Stimmungen oder Atmosphären.

Wir entschieden uns jedoch für den Einsatz von Geräuschen. Sie können so gestaltet werden, dass sie gleichzeitig die Rolle eines Jingles bzw.

der Musik übernehmen. Die Geräusche erzeugen nicht nur ein hohes Maß an Aufmerksamkeit, sie vermitteln auch den Eindruck von Professionalität und Kreativität.

Stefan Meisel, Leiter der Stadtbibliothek Kehl, entwickelte dann die Texte für drei Spots :

Einspielung Spot 1 :
Mal ehrlich: gehen Sie zum Duschen ins Rathaus? Zum Lachen ins Amtsgericht ? Zum Singen ins Krankenhaus? Nein? Wäre auch nicht passend. Aber Tausende gehen täglich zum Staunen, Lernen und Entdecken in ihre Stadtbibliothek. Das passt. Ihre Stadtbibliothek: multimedial, multiphänomenal, multifunktional. Einfach genial. Das passt. Basta!


Einspielung Spot 2 :
Max und Moritz / Romeo und Julia / Adam und Eva / Asterix und Obelix /die gehören zusammen, genau wie Multimedia und Bibliothek / Bildung und Bibliothek / Wissen und Bibliothek / Ihre Stadtbibliothek – nahe liegend. Punkt. Treffpunkt, Informationspunkt, Kulturpunkt. Ihre Stadtbibliothek – Punkt.

Einspielung Spot 3 :
Schweinebraten mit Schokosauce? Spaghetti mit Gummibärchen? Sahnetorte mit Blutwurst? Würde Ihnen das schmecken? Lecker hingegen das Menü Ihrer Stadtbibliothek: multimediale Produkte, professioneller Service, spannendes Ambiente. Macht nicht dick, sondern gebildet. Ihre Stadtbibliothek. Guten Appetit!


Diese textlastigen Werbespots sprechen die Hörer direkt an und erzielen eine hohe Aufmerksamkeit.

Unterstützt wird dieser Effekt durch die Betonungen des Sprechers und die Gegensatzpaare des Textes.

Da die Spots sehr schnell und betont gesprochen werden, haben sie genügend Energie, um sie allein stehend senden zu können.


Während der Sprecher zu hören ist, sind die Begleitgeräusche sehr reduziert, um die Konzentration auf den Inhalt des Gesprochenen zu richten. Dadurch wirkt der Spot wie eine Nachricht bzw. eine Durchsage. Durch die Entwicklung von drei eigenständigen, aber konzeptionell ähnlichen Spots, konnten wir der Radiowerbung zudem den Charakter einer Kampagne geben.

Gesprochen wurden die Spots in der ersten Fassung von einem weiteren Studenten der Fachhochschule Offenburg im dortigen Aufnahmestudio. Da die Stimme aber insgesamt zu konservativ und traditionell wirkte, ließen wir die Spots nochmals sprechen, diesmal von einem Berufs-Sprecher der Firma Carpe Diem Studios in Appenweier. Die Auswahl des Sprechers erfolgt über Hör-Beispiele auf der Homepage dieser Firma.

Wir nahmen Kontakt zu drei Radiosendern auf, die den Ortenaukreis mit ihren Sendungen abdecken und ein eher jüngeres Publikum haben. Wir informierten uns über die jeweiligen Sendegebiete und die Hörer-Reichweiten. Pro Stunde erreicht man mit einer Radiowerbung –je nach Sender- an den Werktagen durchschnittlich zwischen 16.000 und 84.000 Hörerinnen und Hörer. Die meisten Radiokontakte erhält man in der Zeit zwischen 06.00. bis 09.00 Uhr. In dieser Zeit muss man allerdings auch die höchsten Sekundenpreise bezahlen, die bis zu 11,-- Euro je Sekunde auf einer Einzelfrequenz betragen.

Im Juni 2007 entschieden wir uns für die gemeinsame Werbung mit einem Image-Radiospot. Im Dezember 2007 waren die Informationen über die Sendemöglichkeiten eingeholt, die Spots erstellt und in der ersten Fassung gesprochen. Nach einigen technischen Überarbeitungen und dem Entschluss, die Spots von Profi-Sprechern gestalten zu lassen, wurden die Spots im Mai und Juni 2008 bis zu dreimal täglich gesendet.


Die Erstellung der Spots (Sprecher und Geräusche) kostete insgesamt 730,-- EURO. Die Kosten für die insgesamt 50 Sendungen der drei unterschiedlichen Spots betrugen 3.034,-- EURO. Die Gesamtkosten beliefen sich also auf 3.764,-- EURO. Unsere interne Kostenverteilung orientierte sich dann an den Einwohnerzahlen der beteiligten Bibliotheksorte.


Über die Wirkung dieser Werbeaktion kann keine eindeutige Aussage getroffen werden. Denn bei unseren Nachfragen bei Neuanmeldungen konnten wir während und nach der Aktion in den sieben beteiligten Bibliotheken keinen direkten Bezug zur Radiowerbung herstellen.


Die Kinowerbung der Stadtbibliothek Lörrach

Einspielung Kinowerbung

„Sie heißen John, Donna, Patricia oder William, sie liegen hier und sie sind bereit für Sie, Sie können sie einfach bloß angucken oder sogar mit nach Hause nehmen und sie einfach wieder abgeben, wenn Sie sie gehabt haben – Bücher, Filme, CDs aus der Stadtbibliothek Lörrach – alles zum ausleihen.“


Im Jahr 2006 verstärkte Florian Nantscheff, Leiter der Stadtbibliothek Lörrach, die Bemühungen um die Steigerung der Nutzerzahlen durch Werbung.

Ein ganzes Bündel von Werbemaßnahmen wurde geschnürt:

  • Inserate in Stadtteilzeitungen,
  • eine Artikelserie in den Zeitungen,
  • eine neue Image-Broschüre,
  • Zielgruppenwerbung durch z.B. „Buchstart“

und nicht zuletzt :

die Kinowerbung, um speziell ein jüngeres Publikum anzusprechen. Die Werbung lief im Vorprogramm des am besten besuchten Kinosaals in Lörrach, in dem vorwiegend Mainstream-Filme gezeigt werden.


Das kostenlose Konzept erarbeitete das Werbebüro Mario Nantscheff, Lörrach. Umgesetzt wurde es durch eine junge Firma aus Freiburg, die auf WEB-Design spezialisiert ist.


Die Kosten für die Umsetzung beliefen sich auf 916,- EURO. Für die 12-monatige Laufzeit während zwei Winterhalbjahren entstanden Kosten von (12 Monate à 112,-- EURO) 1.344,-- EURO. Insgesamt kostete die Werbung 2.260,-- EURO.


Bei 91 Vorstellungen im Monat erreichte die Stadtbibliothek über die gesamte Laufzeit ca. 75.000 Kinobesucher.


Während der Laufzeit wurden Benutzer, die sich neu in der Stadtbibliothek anmeldeten, gefragt, ob sie die Kinowerbung kennen. Es konnte jedoch keine direkte Beziehung zur Kinowerbung hergestellt werden. Die Auswirkungen sind daher nicht ermittelbar, bleibt nur die Hoffnung, dass zumindest eine unbewusste Wirkung erzielt wurde. Die Zahl der Neuanmeldungen nahm in dieser Zeit allerdings leicht zu.

Abschließend möchte ich Ihnen noch ein Beispiel eines Image-Werbefilms zeigen. Er wurde für die Jugendbibliothek der Großstadt Olsztyn im Nord-osten Polens hergestellt.


Mit finanzieller Unterstützung der Bertelsmann-Stiftung wurden in Olsztyn eine bemerkenswerte Kinderbibliothek in einem Einkaufszentrum sowie die Jugendbibliothek „Planeta 11“ realisiert. Der Name „Planeta 11“ hat seinen Ursprung im Bibliotheksgebäude, einem ehemaligen Planetarium. Die Einrichtung ist dem Ambiente eines Raumschiffs entlehnt.


Einspielung Planeta 11


Vielen Dank für Ihr Interesse und Ihre Aufmerksamkeit!

Arnold Van Der Leden : La bibliothèque et ses relations à sa "clientèle"

Florian Nantscheff : L'heure du conte germano-turque de Lörrach

Gerhard Matter : La Bibliothèque à la piscine